
Ces derniers jours, le monde se tourne vers la France. En effet, les manifestations des « gilets jaunes » ont un grand impact sur le plan international. Et le 1erdécembre à Paris, la manifestation a viré au drame provoquant ainsi des violences dans le centre ainsi que dans d’autres quartiers de la capitale. Même si le calme est revenu un peu plus tard dans la soirée, les dégâts causés durant la matinée ont été dévastateurs. Face à de telles situations, Emmanuel Macron a fait son annonce depuis le sommet du G20se tenant à Buenos Aires en Argentine.
Quandles « gilets jaunes » font leur demande
Lancé depuis déjà une quinzaine de jours, le mouvement contestaire des « gilets jaunes » a pu réunir jusqu’à 75 000 manifestants selon les statistiques du ministère de l’Intérieur. Pour la première journée de cette manifestation le 17 novembre 2018, jusqu’à 282 000 personnes se sont réunies. Le but de cette manifestation est de faire appel à « un projet viable et crédible ». Dix manifestants, dont Benjamin Cauchy et Jacline Mouraud, ont écrit dans le journal du dimanche et ont affirmé qu’ils formaient « Un groupe de citoyens engagés qui constitue une représentation honnête de la France qui souffre et se sent délaissée. Nous voulons être les porte-parole d’une colère constructive » ont-ils déclarés. Toujours dans le même axe, les « gilets jaunes » demandent également l’ouverture d’états généraux de la fiscalité ainsi que d’une conférence sociale nationale et d’assises « territoires et mobilité » prenant la forme de débats régionaux.
La riposte d’Emmanuel Macron face à cette situation
Emmanuel Macron à donc réagit devant l’ampleur s’intensifiant de la manifestation des « gilets jaunes ». Depuis le sommet du G20 en Argentine, le Président français dénonce une violence qui brutalise la Nation depuis que la manifestation a dégénéré. Dimanche matin, Emmanuel Macron a organisé une réunion d’urgence avec son premier ministre affirmant « qu’aucune cause ne justifie que les forces de l’ordre soient attaquées, que des commerces soient pillés, que des passants ou des journalistes soient menacés, que l’Arc de triomphe soit souillé ».
Pour une stabilisation de la situation et de maintient de l’ordre, le premier ministre Édouard Philippe a décidé de remettre à plus tard son voyage en Pologne où il devait se rendre pour le sommet de la COP24. Lors d’une visite du chef du gouvernement dans une caserne de policiers, ce dernier à déclaré que « Les images qu’on a vues sont incroyablement choquantes. Et ces images, ce n’est rien par rapport à ce que vous avez vécu. Elles ne retracent pas la pression que vous avez subie. Et vous n’avez rien lâché, donc je veux vous remercier très sincèrement ». Mais la manifestation s’est intensifiée dans d’autres villes françaises telles que Marseille, Le Puy, Toulouse ou encore Saint-Étienne au point que le syndicat de la police réclame d’état d’urgence… une affaire à suivre de très près !